Le Comité brestois de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes est un collectif d’individuEs.
Des personnes, sans-étiquette, ou de différentes associations, syndicats,
partis, organisations etc., y participent pour :
1. Informer sur la lutte et fédérer les opposantEs de notre région
2. Agir pour relayer les actions et campagnes des différentes
composantes de la résistance
3. Soutenir matériellement et humainement les personnes en lutte sur
place par l’organisation de collectes et de déplacements
Pour nous contacter, envoyez un mail à : soutien-nddl-brest@riseup.net
Pourquoi contre ce projet ?
Inutile
Contrairement aux affirmations officielles, l’aéroport de Nantes est loin d’être saturé. Avec 38 000 mouvements et 3 millions de passagers par an, il a la même infrastructure (une seule piste) que l’aéroport de Genève, celui de Gatwick ou celui de San Diego (Californie) qui enregistre 6 à 7 fois plus de trafic. Le survol de Nantes pose problème. Pourtant, il est imposé aux pilotes alors qu’il pourrait être évité actuellement. Il pourrait facilement être résolu par la création d’une piste est-ouest sur l’aéroport actuel. Mais cette solution n’a même pas été étudiée par les promoteurs de NDDL.
Anachronique
C’est un projet des années 70! Depuis, les différentes crises, financières, energétiques, écologiques avec le dérèglement climatique, sont arrivées et le projet n’a plus aucune pertinence économique. Par ailleurs, personne ne peut prévoir ce que deviendra le transport aérien dans 20 ans, avec la crise pétrolière.
Coûteux
L’investissement public est actuellement chiffré au minimum à 360 millions d’euros, auquel il faut ajouter les accès, routes et voies ferrées, pour le seul bénéfice du géant du BTP Vinci. L’état devrait avoir d’autres priorités. Les emplois créés ne compenseront pas les emplois détruits.
Destructeur de l’environnement
Le projet prévoit de détruire 2 000 ha de terres bocagères fertiles, 100 km de haies, 130 ha de bois, et de très nombreuses zones humides. Il est en totale contradiction avec la loi sur l’eau et le Grenelle de l’environnement. C’est une zone d’une remarquable biodiversité, heureusement préservée du remembrement des années 70 et 80, comme il n’en reste pratiquement plus dans l’ouest. L’humanité du 21ème siècle a besoin de terres cultivables pour tous, pas de béton pour faire voler les hommes d’affaires